Novembre 2005.
Cher Olivier.
Où en es-tu de ton travail ?
As-tu œuvré à la mémoire de ton oie défunte, qui dormait dans la chaleur des pots d’échappements et défendait ta demeure en pinçant les mollets des visiteurs.
As-tu tracé sur le papier, cette longue marche dans les alpages ou nous n’avions aucun argent pour payer le refuge Suisse.
As-tu soigné tes mains cornées par les dalles de béton que nous posions le long d’une départementale.
As-tu vérifié la longévité de cet enduit de chaux, colorée à la terre rouge d’un sous-bois, que nous étalions sur la maison d’un homme qui avait peur de son âne.
As-tu persévéré dans tes obsessions de cerfs, d’oiseaux, de lapins borderlines.
Donne-nous de tes nouvelles.
Amitiés.
Marcel Kanche.
Cher Olivier.
Où en es-tu de ton travail ?
As-tu œuvré à la mémoire de ton oie défunte, qui dormait dans la chaleur des pots d’échappements et défendait ta demeure en pinçant les mollets des visiteurs.
As-tu tracé sur le papier, cette longue marche dans les alpages ou nous n’avions aucun argent pour payer le refuge Suisse.
As-tu soigné tes mains cornées par les dalles de béton que nous posions le long d’une départementale.
As-tu vérifié la longévité de cet enduit de chaux, colorée à la terre rouge d’un sous-bois, que nous étalions sur la maison d’un homme qui avait peur de son âne.
As-tu persévéré dans tes obsessions de cerfs, d’oiseaux, de lapins borderlines.
Donne-nous de tes nouvelles.
Amitiés.
Marcel Kanche.